LES RETROUVAILLES

Regarder le monde, c’était tout de même bien agréable, soupira Manuel.

Profitant de cette détente, il était tout réjoui. Il se disait – Il faut le temps, pendant que son existence n’en resta pas moins réduite.

Il ne sentait toujours rien qui annonçât un retour à l’ordre normal.

Le pouvre, il était confus, le bruit de la voiture roulant sur la route, et il n’espéra plus rien; au moment la voiture approchait, Manuel en eut une si grand peine.

Il voulut lui demander pardon et lui dire quelque chose, mais trop ému lui manqua sa voix et ses yeux s’emplirent de larmes.

Au moment où la voiture entrait dans le garage de la maison, il restait soucieux.

Tout l’émotion de bien faire, le temps pressait. Le chien courut à leur rencontre afin de retarder leur arrivée. Pendant ce temps-là, Manuel la regarda avec angoisse et il n’a pas cessé de pleurer.

Il se disait qu’il était grand temps de la rencontrer, la voilà!

La mère sort de la voiture, Manuel va le rencontrer:

-En fin, ma mère, et tenez moi qui vous parle, si je n’avais pas toujours bien appris mes leçons, ni l’habit d’argent que vous me voyez.

Ma mère, dire que nous avons deux mois de vacances, qui serent si utilement employés.

La mère le prend dans ses bras et dit:

-C’est vrai, je n’y avait pas pense, vous comprenez, le manque d’habitude!

Derrière tout le deux, l’arc-en-ciel se déposa en couleurs tendres, vives aussi.

Comme si l’on ne pouvait pas vivre sans ça! Cela rend la vie plus agréable et je comprends à présent pourquoi l’on fait un si grand éloge de l’instruction.

Le voyant si heureux, quel bonheur! Mais voilà, tout le monde ne peut pas, tout d’abord purent se féliciter de leur initiative.

Manuel, murmurait-il à chaque instant :

-Comme ai-je pu vivre en ignorant toutes ces belles choses! Je vais y réfléchir.

 

 

 


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