A LA PLAGE

Devant l’accélération du temps, deux solutions, vivre, la seconde faire des choses lentes qui demandent une énorme incorporation de temps.

Ce jour la, j’avais l’impression d’avoir accompli un grand voyage qui apparaissait comme une grande aventure. Pour la première fois seule, j’étais dans l’eau à la plage d’Aro, province de Gérone,  concrètement en Catalogne.

Je m’enfouissais avec des mouvements désordonnés, et puis je me allongé dans le sable, prenait une poignée dans ma main, le laissais s’enfuir de mes doigts en me disant qu’il s’enfuyait comme le temps.

Imaginé qu’une île est un lieu propice à toutes les imaginations possibles. Jamais n’avait encore vu de si net, si bleu, vivant  du ciel.

Je vois une colombe, aussi blanche que la déesse Aphrodite lorsque’elle  sortie de l’écume de mer.

La mer soufflait sa fraîcheur, son odeur d’iode qui piquait l’interieur des narines. Cette rivière d’iode que se jette dans la mer lanienne était connue dans la  antiquité à causse du goût désagréable. On dit que les centaures, blesses par Héraclés s’y étaient baignés et y avaient laissé traîner leur odeur sauvage.

Imaginez mon visage de bonheur, le soir silencieux, pour ne pas déranger ma plume le papier et pouvoir les unir dans le même mémoire. D’une existence qui nous paraît parfois dépourvue  d’intérêt au fil des ans.

Une phrase vient à l’esprit “Ici se clôt et s’achève le testament, venez à son enterrement vêtus de rouge vermillon, car elle mourut martyr d’amour”.

Que de notre malheur personne ne se rie.

 


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