PAUVROPHOBIE

Je ne fais pas la leçon mais si on peut offrir aux autres son expérience, dans le miroir de ses propres tourments, on s’aide-soi même.

La vie nous appris que les problèmes sont légers si on dédramatise les situations des proches sans les laisser croire qu’il deviennent le centre du monde. La vie doit continuer. Voilà comme je voyais les choses avant.

Je m’appelle Ralph et je passe en ce moment par la case chômage, j’aime dessiner, peindre. Mais je suis loin d’attendre mon rêve. Je dispose d’une réserve d’optimisme.

Un jour j’ai perdu le train Paris-Lion, et j’ai dû passer la nuit chez ma nièce forcée. Je prends la ligné de Métro 13, qui aune particularité, entre Saint-Denis et Basilique et Châtillon-Montrouge, elle traverse des quartiers pauvres et des arrondissements riches.

Les deux populations se croisent rarement, je vois des hommes et des femmes en jeans et anoraks ou en boubous africains, leurs têtes basculent par les mouvements du métro.

À quoi bon perdre son temps à se plaindre du regard des autres!Quelle importance.

Ce gens vont nettoyer, balayer préparer à manger dans les cuisines des restaurants étoiles, qu’importe!

Les autres qui vont aux bureaux, souffrent des idées reçues, des préjuges, ils ont peur. Pouvons-nous les appeler xénophobes?

Non! Ce qui les dérange, ce qu’ils sont pauvres! La peur, un climat qui nous amène à accepter la discrimination.

Tous les jours dans les nouvelles, ils nous rappellent que les pouvres ne contribuent en rien au “PIB”. Parce qu’ils ne peuvent retourner en retour, dans ce monde de “donner et recevoir”.

Aporophobie, une pensée, un moyen de se protéger. Combien de fois ils répètent “étudie, travaille, si tu ne veux pas finir comme eux”. Et voilà, un homme, africain qui crie qu’il va enfin  payer des impôts! ” Payer des impôts montre qu’on a réussi”.

Je pense aux informations que j’ai entendu à la radio. “Les riches sont prêts, plus que jamais, à donner-pas nécessairement par générosité, mais par peur, ils grainent des révoltes sociales”.

L’écart entre riches et pauvre s’élargi tant que la classe moyenne, dont le pouvoir d’achat recule dramatiquement, se soulève.

Ralph ne lâche pas.


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