L’ANVERS DU CRIME

Gustave est avocat pénaliste et psychologue, qui se consacre à l’étude des crimes commis contre les biens  et les crimes contre la personne elle-même. Il  travaille avec les services de police et il participe à déterminer le profil d’un enquête criminel.

Nous nous sommes rencontrés à l’université il y a huit ans, et aujourd’hui nous nous sommes rencontrés pour manger et discuter. Comme je suis un adepte des séries  d’avocats américaines, leur déduction me semble la plus intéressante.

Il m’explique: “Évaluer les criminels selon diverses approches, pour fixer une peine proportionnelle  au crime et à ses causes. Conformément aux idées reçues au travers des séries télévises, consiste à déterminer les causes”.

Mais il se pose la question de que la montée en puissance d’une société victimaire, parce que l’insécurité à repousser l’inégalité devant plusieurs formes de socialisation.

Il poursuit son discours avec une grande passion, je l’ai laissé entamer la conversation:

-Les victimes de crime d’accidents de la route, de crimes contre l’humanité, de guerre, des catastrophes naturelles, de discriminations, encore de victimes d’oppression politique, d’abus de pouvoirs, leurs pris en charge doit être diversifiée.

La montée des victimes ne doit pas occulter l’obligation des organes de prévenir toutes formes de victimes, comme d’origine économique, sociale, culturelle; formes d’insécurité , ces souffrances inacceptables, mais réelles!

Sa conclusion:

-La justice ne doit être enfermée dans l’art de blâmer les victimes, l’apport des féministes dans le domaine des femmes victimes  nous fait regarder la réalité humaine de la victime face aux conditions lamentables de leur prise en charge par les juges répressifs.

Qu’il s’agisse d’une personne physique ou morale, la victime, personne atteinte dans son corps et les discriminations, une telle banalisation n’est pas neutre.

Il finit par dire: -“Ce protagoniste oubliée du procès, qui est la victime”.

Gustave pense que de ce point de vue ” l’envers du crime”, quand même la démarche apparaîtra inhabituelle, devrait intervenir. Qu’à cause d’obstacles facilement surmontables, il s’agit de l’ambition de la justice restauratrice.

Impliquer tous les acteurs au drame et assurer la restauration sociale de la victime. Tout simplement, changement des attitudes et des comportements face aux victimes.


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