Ce dimanche soir, dans la caravane de Richard et Sophie, j’étais invité à partager un repas concocté par mes hôtes. J’étais de bon humeur, j’ai presque oublié qu’on était dans une ville dominé par des monstres. Sophie et Richard étaient très attentives ;
Sophie parle avec des gestes comme des mots, sur la table il y avait des apéritifs et une bouteille de vin. Elle se dispose à servir le vin dans des verres d’eau. C’est comme un jour de fête. Sophie parle : – Pauvre Paul, n’est-ce pas?, secouant la tête. Je demande : – Pourquoi? Qu’est- ce qui est lui arrivé?. Sophie me répond avec un geste de la tête:
– Il s’est fait dévorer hier soire: je l’avais rencontré le matin, il était en train de chercher des fruits sauvages à côté du vieux pont en direction de Brighton, je lui avais proposé de le conduire chez lui et aujourd’hui il était trouvé en morceaux, près de l’église.
Je m’exclame :
– Oh mon Dieu, c’est terrible, j’ai entendu que à la prison d’Oxford tout les gens se sont enfermés et ils ont réussi à déclencher la fermeture total et sont restés dedans à l’abri.
Richard dit : – Mais pour combien de temps les monstres ont-ils encerclés Londres?
Je lui explique que les monstres ont pris toutes les fermes du pays pour se nourrir.
Sophie intervient et dit : – D’accord, et après? Qu’est-ce qu’ils feront? J’espère qu’ils savent comment reproduire les animaux.
À ce moment là, je me rappel que j’avais rencontré Richard et Sophie le temps de mon stage à Cambridge; Je suis Biologiste. Ils sont de scientifiques, ils étaient à la recherche d’un molécule extrait d’un plante carnivore. Richard veut aller dehors à fumer un cigarette et je lui accompagne (même si je ne fume pas, j’ai besoin d’air.) Il me dit:
– Tu sais, elle me raconte tous les jours le mêmes histoires. Elle a grossie au moins vingt kilos ce dernieres mois. Je n’ose pas lui dire, comment le fait-elle?
J’ai pas pu lui répondre. Je me suis dit que je la trouvais très jolie à l’époque de notre connaissance, je la connais plus mince, je l’ai vue plus jeune aussi. Sophie nous appelle : – Venez voir un peu de vin rouge.
On rentre et je ressens comme un regard menaçant de la part de Sophie, et tout d’un coup, je reçoit un coup de couteau enfoncée sur mon épaule, je vois Richard à côté de la table en savourant son verre de vin. C’est Sophie, qui récupère le couteau de mon épaule et se tourne vers Richard. Elle lui dit :
– À table, le dîner est prêt!
Alors, j’étais mangé par les monstres, moi aussi.
Ce qui pourrait arriver à n’importe qui.