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Le Rideau Se Lève

Elle a attendue toute la nuit jusqu’à deux heures du matin. Tout frissonnante elle lève le rideau, regarde par la fenêtre, les joues trompées. Des larmes. Depuis huit jours elle attend, son marie parti, sous le prétexte qu’il cherchait du travail. Ce soir elle guettait son retour, parfois assise sur le bord du lit, elle prend son téléphone et lui envoi toujours le même message, – Où es tu?, toujours pas de réponse.

Elle faisait le tour de sa chambre, meublée de façon misérable, des boites vides, une commode qui remplit deux tiers de la chambre. La chambre du premier l’hôtel, qui donne sur le boulevard. Eut un nouvelle crise des sanglots, elle tamponna un mouchoir sur sa bouche pour étouffer les légères cris. Au dessus il y a un restaurant, Silvia regarde la rue noire, à gauche une boulangerie, la porte d’entrée laisse voir une petit lumière, on écoute des pas, elle fixe la fenêtre, pense celui, qu’il va annoncer que son nouveau travail commence demain. Ouvre la fenêtre, le vent frais apportait une puanteur, une odeur fauve comme des bêtes massacrées, au but de l’autre l’horizon, un hôpital en construction.

Elle regarde cette rue interminable, entourée des coins sombres. On écoute le train qui arrive à la gare,

– Quelle heure est-il? , déjà cinq heures de matin. Elle ferme la fenêtre, débraille sellette au lit, la jeune femme était effondré, le lever du soleil éblouissent. Les pleurs se sont arrêtés, elle se plaigne, avec son accent espagnol. Silvia est une petit femme, de seulement vingt-deux ans, marie à Pablo, c’était la solution à son avenir, car dans le sud de l’Espagne il y avait rien a faire après la guerre. Rien à manger. Le vide total. Pas de choix ou le mariage ou la prostitution. Elle est arrivée à Paris, c’est l’année deux-mil-trente, tout l’Europe est à la dérive, spécialement l’Espagne. Suite à l’arrivée du dictateur Rivera l’Espagne plonge dans le mal irréparable, tout le monde était contre tout le monde. Un heure passe et Pablo n’est pas encore rentré.

Silvie se dit qu’il était trop beau pour elle. La mère de Pablo était morte l’année dernière, cela lui avait rendu si déprimé, c’est là que je lui avait parlé, devenus des amis, petit à petit, on devient amoureux. On décida de nous échapper de notre pays et venir à Paris à la rencontre de son père. Mais la sortie de l’Espagne de l’Union européenne nous a privé de passeports. Maintenant on est de clandestins. Elle a peur. Au cas d’une contrôle de police, il était possible qu’ils soient arrêtes.

Au cas où ils doivent se cacher, Sylvie décide de se faire une beauté, parce que s’il revient elle voudrait être belle pour lui. Elle cherche dans son sac à main, et prend sa trousse pleine de maquillage, elle se souvient de l’époque où elle achetait tout en ligne chez Amazon. En train de faire son maquillage, un coup à la porte, elle se précipite à ouvrir:

– Bonjour Mme Lopez. Vôtre marie a laissé un message pour vous. Il a dit que vous devez être prêt pour quatre heures. Quelqu’un viendra vous chercher et veuillez pas oublier de me payer le vingt-cinq Euros que vous me devez depuis deux jours.  

Suite à cette demande, Silvia prend son porte-monnaie et lui donne ses dernières vingt Euros et quelque pièces. Elle lui demande,

– Il à dit quelque chose de plus? Où est-il?

– Non. C’est tout. Répond le monsieur avec une moustache style Dali d’une voix grasse. Fermant la porte, l’angoisse revient, elle ne sait pas qui vient la chercher, elle ne sait pas où est Pablo. Son estomac fait des bruit comme si c’était de la musique, mais il y a rien a manger si ce n’est qu’un vieux bonbon à la mente qui traîne dans sa trousse à maquillage.

Quatre heures moins cinq, devant la porte d’entrée de l’hôtel Silvia attend avec impatience. Des voitures et des personnes passent. Le trafic semble dense. Puis un Twingo bleu s’arrêt presque aux pieds de Silvia, la petit fenêtre du siège avant se descend, l’homme demanda si elle est Silvia Lopez. Silvia répond doucement:

– Oui, c’est moi.

– Entrez! Montez dans la voiture. Dépêchons-nous vite.

Silvia monte avec la peur dans le ventre, au bout de vomir mais il y a rien dans son ventre, alors elle retient son souffle. Quelques minutes plus tard elle osa demander,  – On y va où? Le monsieur conduise lentement pour ne pas se faire remarquer. Au moment que le feux devient rouge il tourne sa tète vers elle et lui répond: 

– Bienvenue à la Résistance, Madame. Votre époux Pablo appartient à la Résistance contre Rivera.

Silvia est devenue pâle. Elle se sent la femme la plus heureuse du monde parce que cette nouvelle signifie que la faim, la peur et le souffrement qu’ils subissent jour à jour vais y arriver à une fin. Maintenant elle s’accommode derrière la vieille voiture et dans sa tête la vieille chanson que son grand-père avait l’habitude de chanter résonnait dans son esprit très forte. –  Bella ciao, bella ciao, ciao, ciao…..

L’aventure de la Révolution vient de commencer. Le quinze Juillet deux-mil trente Silvia Lopez à débuté dans la Résistance. Quelques années sont passées. Pablo est mort suite à un épidémie de tuberculose qui s’était propagé par tout l’Europe, la Résistance à été forte, Rivera à été chassée de son siège jusqu’à au point qu’il a du fuir en Colombie. La paix est de retour en Espagne, mais tout est à reconstruire .Silvia est rentrée à Sevilla. Elle décide de rester dans sa ville natale et un an plus tard elle devient la fondatrice d’un partie politique qui est décidée à faire évoluer les choses, mais cela est un autre histoire.


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5 thoughts on “Le Rideau Se Lève

  1. L’Histoire se répète ! Et à chaque fois des morts inutiles…
    Que se passe-t-il du coup en Colombie peut-on se demander !

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